Il m'est agréable de reproduire ici la critique d'Enquêtes et débats consacrée à mon ouvrage sur le choc des ethnies.
Quand un livre est préfacé par Renaud Camus, l’un de nos meilleurs écrivains, on ne peut résister à la tentation de dévorer son texte.
Et l’on a bien raison ! Car l’un comme l’autre, le préfacier comme l’auteur, nous régalent, l’un par son style exceptionnel jusque dans une simple préface, et l’autre par l’acuité de son raisonnement et surtout le caractère sérieux et scientifique de ses analyses très politiquement incorrectes. Mais fondées sur des faits irréfragables, hélas.
Renaud Camus remarque que l’une des conditions de l’interchangeabilité générale des hommes, des femmes, des sexes, des peuples, bref tout ce qui met en place le Grand Remplacement, repose, entre autres, sur la suppression du mot « race » dont il regrette que Gérard Pince ne l’ait pas utilisé, tout simplement. Renaud Camus rappelle également le sort que le parti « Les Remplacistes » (à moins que ce ne soit « Les Républicains » ?), a fait subir à Nadine Morano pour avoir simplement cité une phrase du général de Gaulle dans laquelle ce mot est utilisé.
Renaud Camus souligne dans ce livre l’appel désespéré que Gérard Pince lance aux européens« abrutis par le philtre de la mauvaise conscience » ; « Réveillez-vous ! Levez-vous ! Révoltez-vous ! Battez-vous ! ». Telle est l’exhortation qu’il nous lance…
Par ce traité, Gérard Pince veut « désenvouter les Français » ; selon lui « toute l’histoire est celle de la lutte des ethnies pour s’approprier les ressources nécessaires à leur survie ». Son essai consiste donc à analyser la situation d’aujourd’hui : « des peuples s’attaquent à l’occident pour obtenir par la violence ce qu’ils sont incapables d’obtenir par leur talent ». Avec le progrès technologique, on a moins besoin de s’emparer des populations pour les faire travailler, mais le risque d’éradication de masse reste grand…
Ce livre se divise en cinq parties : la prédation qui présente l’économie de la préhistoire (cueillette, chasse et anthropophagie) ainsi que celle des temps historiques; la conquête ethnique est présentée comme un vrai système économique bien plus crédible que le mythe de la lutte des classes.
La deuxième partie traite des rapports entre l’économie et l’intelligence, qui est le premier facteur de développement. De ce fait, l’économie de l’intelligence profite surtout à l’Occident, et génère dans les autres ethnies une certaine forme de ressentiment. Certaines ethnies restent en retard, elles ont peu de scientifiques et d’inventeurs. Entre l’inné et l’acquis, Gérard Pince refuse de trancher, mais il observe tout de même que certaines « inégalités de développements pourront se réduire dans un lointain avenir mais elles représentent pour le moment un phénomène durable ». p 105 Il reconnait ne jamais s’être senti à l’aise en pays arabo-musulman « des gens qui sont entièrement tournés vers le passé ». P 107
L’analyse suivante concerne la globalisation qui commence en 1990 et voit la mise en place d’une nouvelle caste dominante. Il s’agit d’un extraordinaire transfert de richesses de l’Occident vers le Tiers Monde pour évacuer les surplus industriels. Le moyen en est la culpabilisation des Occidentaux qui sont accusés de tous les maux de la terre et « doivent expier en acceptant de se laisser dépouiller ». Entre 2000 et 2012, les investissements français à l’étranger s’élèvent à 330 milliards d’euros pour une perte équivalente de plusieurs centaines de milliers d’emplois en Europe. La convergence économique n’est pas au rendez-vous et on assiste à une fragmentation des états, à une anarchie croissante et à un recul extraordinaire des droits des femmes corrélativement avec l’expansion de l’islam.
La quatrième partie montre la déflagration ethnique consécutive à l’échec de la mondialisation ; on assiste à une immigration de masse qui se transforme vite en une invasion. Les peuples arrivent en premier, incluant des éléments radicaux qui organisent le remplacement des autochtones. A terme, les Français connaîtront le même sort que les chrétiens d’Orient.
La cinquième partie répertorie les mesures à prendre pour conjurer le péril ; arrêter les flux de migrants, mettre hors d’état de nuire les islamistes radicaux et neutraliser les puissances islamiques. Il faudra aussi interdire toute relation avec le monde musulman, et « maintenir une libre circulation des personnes et des biens au sein d’aires géographiques réservées aux ethnies civilisées ».
En conséquence « notre survie exige une prise de conscience ethnique de la situation mondiale », car l’histoire n’est pas tendre « avec les zombies qui perdent leur instinct de conservation ».
Gérard Pince, en conclusion, nous indique qu’il a écrit ce livre à l’intention des générations « élevées dans la culture du mensonge et qui ne parviennent plus à s’en arracher ».
Il croit cependant qu’ « une constellation de citoyens énergiques ne se soumettra jamais ».
En réalité, il nous demande tout simplement d’avoir le courage d’en être afin qu’ainsi, il reste « un chemin pour l’espérance ».